
Ouverture prochaine du parc de la Roseraie
- 28 décembre 2022
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Le Département des Hauts-de-Seine devenu propriétaire du Parc de la Roseraie effectue une renaturation et un aménagement du parc qui ouvrira à l’été. La partie haute du site est désormais occupée par le Creps dont les infrastructures ont été agrandies et modernisées à l’occasion des derniers Jeux olympiques
UN NOUVEAU POUMON VERT EN CENTRE-VILLE
À l’initiative du Maire Carl Segaud, Georges Siffredi, Président des Hauts-de-Seine, a proposé à la Région Île-de-France de racheter la partie la plus arborée pour lancer un projet de réaménagement du parc avec la restauration du Manoir de la Comtesse de Boigne, belle bâtisse située côté rue du Docteur Le Savoureux. « Dans le cadre de notre nouvelle stratégie nature départementale, nous avons pris l’engagement de rendre accessibles de nouveaux espaces naturels sensibles. En ouvrant ce parc en plein centre-ville, nous poursuivons cet objectif », souligne Georges Siffredi. Environ la moitié de la surface actuelle du Creps devient ainsi un espace vert public, enrichissant notre patrimoine vert, classée au Plan Local d’Urbanisme en zone N, c’est-à-dire zone naturelle et donc inconstructible, paysagé et réaménagé par le Département, qui gère entre autres le Domaine de la Vallée aux Loups et le Parc de Sceaux. Une étude patrimoniale et historique a d’abord été effectuée. Celle-ci a permis de se rendre compte des atouts du lieu avec ses belvédères, points de vue, paysages… Pour les magnifier, le projet les prend en compte et les adapte si nécessaire. « Ce projet, qui traduit la volonté du Creps de se recentrer sur une partie du parc, nous permettra de concrétiser, enfin, un voeu que je sais très cher aux Châtenaisiens : l’ouverture de la partie patrimoniale du site au public. » explique le Maire Carl Segaud.
L’HISTOIRE DU PARC DE LA ROSERAIE
Au fil du temps, le parc a connu plusieurs dénominations en référence de l’histoire du site. Au XVIIIe siècle, Monsieur Arouet, le père de Voltaire, était le propriétaire d’une demeure située à proximité du manoir dont il ne subsiste aujourd’hui qu’un bel escalier à double révolution. Des années plus tard, le mari de la Comtesse de Boigne acquit le manoir et son parc avant de le revendre à un agent de change du nom d’Alexandre Roland Gosselin. Celui-ci acheta les terrains avoisinants et demanda à l’architecte et créateur du Bois de Boulogne, Louis-Sulpice Varé, d’aménager un parc, ce qui explique sa beauté. C’est en 1975 que le Centre Régional d’Éducation Populaire de Paris (Crep devenu ensuite le Creps) implanté dans le Bois de Vincennes, est transféré à Châtenay-Malabry. Le futur parc de la Roseraie fera donc un bel écho à l’histoire du lieu.
Modernisation et regroupement des activités du Creps
Les bâtiments du Creps (administration, hébergement, restaurant, gymnases, cafétéria, salles sportives), autrefois dispersés sur le site ont été regroupés dans la partie haute, côté avenue Roger Salengro.
Pourquoi le parc du Creps n’était-il pas ouvert au public ?
Le Creps assure la formation et la préparation des sportifs de haut niveau dont 170 mineurs. Il fonctionne comme un établissement scolaire et doit assurer la sécurité de ses élèves et donc contrôler les accès des personnes extérieures. C’est la raison pour laquelle le Creps ne peut pas laisser son parc ouvert au public actuellement. La création dans la partie haute d’une enceinte sécurisée où sont désormais implantées toutes les infrastructures, a libèré la partie restante du parc de toute activité. Le Département a racheté cette partie et va pouvoir ouvrir ce parc au public.
VALÉRIE PÉCRESSE, GEORGES SIFFREDI ET CARL SEGAUD ONT LANCÉ LE « GRAND CREPS » EN 2022
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Georges Siffredi Président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, le Maire Carl Segaud ainsi que Philippe Maffre, sous-préfet, Patrick Karam, Vice-Président de la Région en charge du sport, Pascal Grizot, Président du Conseil d’administration du Creps, et Michel Godard, Directeur du Creps Ile-de-France, ont posé symboliquement la première pierre du Grand Creps qui prévoit le regroupement des infrastructures dans la partie haute. Ce projet est financé par la Région Île-de-France. Le Département des Hauts-de-Seine rachètera à la Région la partie parc pour valoriser ce patrimoine paysager et architectural.