Installé depuis 1975 dans notre commune, le Creps (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) se modernise pour offrir des conditions optimales pour les sportifs de haut niveau qui s’y entraînent et pour accueillir des délégations officielles lors des Jeux olympiques et paralympiques en 2024. Ces travaux d’aménagement vont permettre de pouvoir ouvrir au public le parc de la Roseraie. 

Du 26 juillet au 11 août 2024, Paris accueille les Jeux Olympiques. Ceux-ci seront suivis par les Jeux Paralympiques du 28 août au 8 septembre. Pendant ces semaines, les plus grands sportifs du monde vont réaliser des exploits et faire rêver des millions de personnes. Pour ces JOP, le Creps sera le site d’entrainement du hockey sur gazon (soit l’équivalent de Clairefontaine pour le football ou Marcoussis pour le rugby) et du beach-volley. Des délégations internationales vont très certainement séjourner à Châtenay-Malabry. La Région Île-de-France, propriétaire du site a profité de cette occasion pour reconfigurer complètement les infrastructures du Creps.


Modernisation et regroupement des activités du Creps
Les bâtiments du Creps (administration, hébergement, restaurant, gymnases, cafétéria, salles sportives), aujourd’hui dispersés sur le site vont être regroupés dans la partie haute, côté avenue Roger Salengro. Le Creps va aussi voir ses capacités sportives augmenter avec deux nouveaux gymnases et une salle de musculation. Sept nouvelles salles de formation porteront le nombre total à vingt-quatre.


Pourquoi le parc du Creps n’est-il pas aujourd’hui ouvert au public ?
Le Creps assure la formation et la préparation des sportifs de haut niveau dont 170 mineurs. Il fonctionne comme un établissement scolaire et doit assurer la sécurité de ses élèves et donc contrôler les accès des personnes extérieures. C’est la raison pour laquelle le Creps ne peut pas laisser son parc ouvert au public actuellement. Le projet de créer dans la partie haute une enceinte sécurisée où seront implantées toutes les infrastructures, libère la partie restante du parc de toute activité.

Un nouveau poumon vert en centre-ville
À l’initiative du Maire Carl Segaud, Georges Siffredi, Président des Hauts-de-Seine, a proposé à la Région Île-de-France de racheter la partie la plus arborée pour lancer un projet de réaménagement du parc avec la restauration du Manoir de la Comtesse de Boigne, belle bâtisse située côté rue du Docteur Le Savoureux. « Dans le cadre de notre nouvelle stratégie nature départementale, nous avons pris l’engagement de rendre accessibles de nouveaux espaces naturels sensibles. En ouvrant ce parc en plein centre-ville, nous poursuivons cet objectif », souligne Georges Siffredi. Environ la moitié de la surface actuelle du Creps deviendra ainsi un espace vert public, enrichissant notre patrimoine vert, classée au Plan Local d’Urbanisme en zone N, c’est-à-dire zone naturelle et donc inconstructible, qui va être paysagé et réaménagé par le Département, qui gère entre autres le Domaine de la Vallée aux Loups et le Parc de Sceaux. Une étude patrimoniale et historique a d’abord été effectuée. Celle-ci a permis de se rendre compte des atouts du lieu avec ses belvédères, points de vue, paysages… Pour les magnifier, le projet les prendra en compte et les adaptera si nécessaire. « Ce projet, qui traduit la volonté du Creps de se recentrer sur une partie du parc, nous permettra de concrétiser, enfin, un voeu que je sais très cher aux Châtenaisiens : l’ouverture de la partie patrimoniale du site au public. » explique le Maire Carl Segaud.


VALÉRIE PÉCRESSE, GEORGES SIFFREDI ET CARL SEGAUD ONT LANCÉ LE « GRAND CREPS »
Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Georges Siffredi Président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, le Maire Carl Segaud ainsi que Philippe Maffre, sous-préfet, Patrick Karam, Vice-Président de la Région en charge du sport, Pascal Grizot, Président du Conseil d’administration du Creps, et Michel Godard, Directeur du Creps Ile-de-France, ont posé symboliquement la première pierre du Grand Creps qui prévoit le regroupement des infrastructures dans la partie haute. Ce projet est financé par la Région Île-de-France. Le Département des Hauts-de-Seine rachètera à la Région la partie parc pour valoriser ce patrimoine paysager et architectural.

 

 



LE PARC DE LA ROSERAIE
Au fil du temps, le parc a connu plusieurs dénominations en référence de l’histoire du site. Au XVIIIe siècle, Monsieur Arouet, le père de Voltaire, était le propriétaire d’une demeure située à proximité du manoir dont il ne subsiste aujourd’hui qu’un bel escalier à double révolution. Des années plus tard, le mari de la Comtesse de Boigne acquit le manoir et son parc avant de le revendre à un agent de change du nom d’Alexandre Roland Gosselin. Celui-ci acheta les terrains avoisinants et demanda à l’architecte et créateur du Bois de Boulogne, Louis-Sulpice Varé, d’aménager un parc, ce qui explique sa beauté. C’est en 1975 que le Centre Régional d’Éducation Populaire de Paris (Crep devenu ensuite le Creps) implanté dans le Bois de Vincennes, est transféré à Châtenay-Malabry. Le futur parc de la Roseraie fera donc un bel écho à l’histoire du lieu.